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Terre (s) de Thomas Pesquet

 
Mon coup de cœur, 
 
    A chacun d’entre vous, passionné par la photographie ; je viens de découvrir que le spationaute Thomas Pesquet est également 
un photographe d’une grande sensibilité. Son ouvrage de 320 pages grand format, au demeurant lourd et volumineux, intitulé 
sobrement « Terre (s) », nous fait découvrir, sous un angle artistique, la beauté et en même temps la grande fragilité de notre 
planète. Sous son œil aiguisé, à partir de milliers de clichés, la terre n’est plus seulement une œuvre d’art mais un chef d’œuvre. 
 
    Déserte et surpeuplée, domestiquée et sauvage, aride et luxuriante, minérale et végétale ; la terre vue à une altitude de 450 kilomètres 
offre un spectacle grandiose aux couleurs chatoyantes. 
    Thomas Pesquet a photographié la terre entière comme un peintre contemporain. Des champs de Picardie au long serpentin du Colorado,  
les nuances de bleu des Bahamas, le patchwork irlandais, le violet de l’Australie, des îles qui émergent de mer d’azur, des mégalopoles  
parées de leurs éclats nocturnes, le cratère d’un volcan en éruption et ses coulées de lave, le Nil bleu au Soudan …Les images sont  
d’une grande définition, parfois surréalistes et on imagine la puissance des optiques utilisées. 
 
Après cette rapide présentation, laissons la parole teintée d’un certain pessimisme à l’artiste Thomas Pesquet.  
 
« S’il est fait de beauté, le spectacle quotidien de la planète depuis l’espace est aussi empreint de fragilité. Partout les traces néfastes 
de l’activité humaine sont visibles : déforestation, recul des glaciers, pollution atmosphérique et marine s’invitent trop souvent sur nos clichés. » 
Dans un registre plus poétique : 
« J’ai ressenti presque physiquement la nécessité de protéger notre oasis de vie, perdue dans l’immensité noire du cosmos ; la Terre n’est au final 
elle-même qu’un vaisseau spatial lancé dans un voyage sans fin autour du Soleil, avec des ressources limitées ». 
 
    Vous pouvez consulter ce livre événement dans vos médiathèques respectives ou, comme nous sommes encore en période des étrennes, 
vous le procurer dans toutes les bonnes librairies. Dans ce cas, sachez que les droits d’auteur de cet ouvrage seront intégralement reversés  
aux « Restos du cœur . »