La photo de fleurs

 
 
-1- Privilégier un temps ensoleillé ou légèrement couvert 
 
La météo a son importance, photographier sous la pluie n’est pas très agréable, il faut protéger l’appareil et…le photographe bien sûr !  
Par contre après la pluie, les couleurs vibrent mais les contrastes peuvent devenir violents. Un ciel légèrement couvert ou légèrement  
ensoleillé va permettre de mieux maitriser l’exposition. 
 
  
 
-2- Eviter les jours avec du vent 
 
Pour photographier un sujet statique, il faut éviter de compliquer les prises de vues en ajoutant le risque de bougé du sujet, car il  
est très difficile d’éviter que les fleurs bougent et qu’elles apparaissent floues. 
 
 
-3- Attention à l’arrière-plan 
 
Même avec un cadrage serré, le fond peut paraitre disgracieux et compromettre le rendu global de l’image. L’estomper au maximum en le  
laissant dans l’ombre et jouer sur les contrastes av plan/arr plan. Eloigner le sujet du fond pour le détacher et le mettre en valeur.  
Eviter qu’une couleur vive, même floue vienne s’interposer avec le sujet principal. 
 
 
 

 
 
-4- Privilégier les contrejours 
 
Une des astuces résultant des observations précédentes, est de favoriser le contre jour. La lumière du matin ou du soir au printemps  
est suffisamment douce pour éclairer les fleurs a contrejour sans contraste excessif et l’arrière plan restera dans l’ombre. Dans le 
doute l’usage d’un réflecteur, simple carton blanc, peut rendre des services. 
 
 
 
-5- Bien évaluer la profondeur de champ ( PDC ) 
 
    L’erreur du débutant est de croire qu’en travaillant à pleine ouverture il sera plus facile de rendre le fond flou. Certes, mais le 
sujet risque de ne pas être net partout où on veut, ce qui est plus gênant ! Plus on est près du sujet, plus la pdc est réduite. 
En macrophotographie, ce qui importe c’est le grandissement (G) du sujet, si G est égal à ½ ou1/1 les choses se compliquent car la 
PDC ne dépend plus de la focale de l’objectif mais uniquement du diaphragme utilisé. 
 
Sujet au rapport 1/1 =la taille dans le viseur est identique à la taille réelle 
Pour faire simple, sachez qu’un objectif de 105mm plein format, à 1m du sujet, diaph 4, aura une pdc de 2cm. 
si diaph=11 la PDC sera de 7cm 
 

 
-6- Privilégier les petits capteurs 
 
Il découle de l’observation précédente qu’un capteur APSC avec son coeff de 1,5 ou 1,6 donnera une pdc de 50% plus grande pour un 
même diaph par rapport à un capteur plein format pour le même objectif. Un capteur μ4/3 aura une pdc double (coeff 2) 
Revers de la médaille : plus on diaphragme moins on a de lumière qui parvient au capteur et plus on s’expose au risque de 
diffraction qui vient dégrader la netteté de l’ image. 
 
 
 
-7- Utiliser le meilleur réglage ISO 
 
    Si on diaphragme beaucoup, outre le risque de diffraction, on se trouve obligé d’augmenter les iso pour conserver une vitesse 
suffisante évitant le bougé du photographe. Solutions : utiliser des objectifs stabilisés permettant de gagner 2 à 3 vitesses 
et donc de conserver des iso les plus faibles pour la meilleure qualité d’image. Utiliser un pied et un déclencheur souple 
pour supprimer tout risque. 
 
 
 
-8- Privilégier le zoom à sa plus longue focale 
 
Plusieurs avantages : le zoom est le plus souvent stabilisé et d’autre part il permet d’ajuster le cadrage plus précisément 
pour éliminer un détail gênant(gain de temps en post production)La plus longue focale permet de détacher le sujet du fond 
(voir plus haut) de s’affranchir du problème de distance par rapport au sujet.